Le 18ème arrondissement de Paris est différent des autres, que ce soit pour la pluralité ou pour les relations avec les forces de sécurité. De ce fait, l’association SOS Casamance a réalisé au FGO Barbara, le 21 septembre 2022, un atelier d’échanges regroupant les forces de l’ordre ( police nationale et municipale),les habitants du quartier,les élus et les acteurs associatifs.
Pour Monsieur Meunis, représentant du service Mission de Prévention de Contact et d’Écoute / DSPAP du commissariat du 18éme, un des principaux problèmes de la région, c’est l’occupation des espaces publics. “Aujourd’hui sur le secteur de la goutte d’or il y a un fort probléme de délinquance et d’occupation de l’espace publique par les gens qui normalement ne doivent pas y être”, constate le policier.
C’était une bonne opportunité pour poser des questions et proposer des solutions aux problèmes. Pour une des participantes, l’atelier a été important afin de construire une société diversifiée. “Je crois que c’est le but de construire des représentations ». Elle ajoute aussi qu’à partir de ces débats, cela facilite les résolutions de situations de façon favorable.
Le président de l’association SOS Casamance, Mr Sylla parlait de l’importance de l’événement pour la population. “C’est important parce que ça crée un espace de dialogue, de discussion. Si les gens ne discutent pas ensemble, les problèmes ne sont pas résolus. Donc, il y a des problèmes, des malentendus, de perception… À partir du dialogue chacun se comprend, chacun s’explique ». De l’autre côté, Monsieur Meunis a souligné aussi le prestige de ces espaces de débat par les professionnels de la médiation. “Ces échanges sont importants pour la police, parce que ça permet de resserrer les liens avec la population”.